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     En me remémorant la multitude de Dimensions dans lesquelles on s'est baladé, il y en a quelques unes dont j'arrive bien mieux à me souvenir que d'autres. Parmi celles-ci il y en a que j'appelle 'Stoppées dans le Temps'. C'est parce qu'elles sont comme stoppées à une certaine époque, au cas où vous auriez pas compris.

     Par exemple il y en a une à l'époque 'préhistorique'. Je ne sais pas ce qui les a bloqués là, mais bizarrement il y existe encore des dinosaures. Les hommes y vivent de façon moderne, mais avec des technologies à base de pierres, de cordages et de poulies, et avec l'aide d'animaux de l'époque.

     C'est le cas de la Famille Pierrafeu, qui nous a accueillis un moment chez eux. En fait ils nous avaient accueillis parce qu'on avait ramené Fred, le père de famille, qu'on avait trouvé blessé dans la forêt. Il s'était pris un gros rocher sur la tête alors qu'il chassait le coyote. Avec Édouard Michael on l'avait trouvé là parce qu'on venait d'arriver dans ce monde transportés par une tornade, et en tombant du ciel on avait d'ailleurs provoqué un éboulement.

     Fred était mal en point. Apparemment avant il était passionné de science et animait une émission de vulgarisation scientifique, mais là il ne pouvait plus dire que “Yabadabadou!”.

     Je l'avais remplacé à son vrai boulot à la carrière, où j'utilisais un dinosaure en tant que tractopelle. C'était drôle, et pas super compliqué à utiliser. Je serais bien rester plus longtemps dans ce monde, mais une fois que Édouard Michael a démantelé un trafic de coquillage et s'est mis à dos tout les méchants du coin, on a dû quitter cette Dimension en utilisant de la poudre d'escampette.


     On s'est également retrouvé dans un monde farwest steampunk une fois. C'était super sympa, des cowboys entourés de fumée et d'engrenages en tout genre. Je ne savais pas comment la plupart des machines fonctionnaient, et la plupart des gens d'ici étaient dans le même cas que moi, mais ça ne les empêchait pas de les utiliser quand-même (1).

     Dans ces contrées il y a toujours un million de manières de mourir, que ce soit avec les animaux sauvages, les machines qui explosent, les mines qui s 'effondrent, ou tout simplement des hors la loi qui jouent les durs.
     On s'était d'ailleurs dirigé vers une petite ville minière après avoir vu au loin de la grosse fumée noire. C'était suite à une machine qui avait explosée et fait s'effondrer une partie de la mine.
     On était content de trouver une ville, après des jours à faire le mort pour attirer des charognards et les manger à la broche. En arrivant on s'est naturellement dirigé vers le saloon, et comme il est de coutume, alors qu'on se buvait une petite mousse, des hommes armés sont entrés.

     Toujours en suivant la coutume, ils nous ont dit qu'ils n'aimaient pas trop les étrangers par ici, et je vous passe les détails qui nous ont amené à la partie la plus marrante : la bagarre.
     Pendant qu'on faisait voler les mecs avec des coups de poings magistraux et qu'on cassait le mobilier, je me suis rendu compte qu'on était dans un de ces mondes où le mixage sonore était amplifié pour mieux apprécier le son des coups de 'punch'.

     Un mec a réussi à se barrer à cheval, et on nous a dit qu'il était sûrement parti prévenir son boss, celui qui tenait jusqu'ici cette ville pour contrôler la mine. Je dis “jusqu'ici” parce que les habitants en avait un peu marre, et l'accident qui avait tué plus de la moitié des mineurs avait mis le feu au poudre. Ils avaient alors lancé une annonce pour recruter des mercenaires et reprendre leur ville.
     On a donc fait équipe avec un mec qui se disait le plus classe du monde, un mec qui tirait plus vite que son ombre, un mec qu'avait pas de nom, une femme qui apparemment était une vraie calamité, et un petit gars du nom de Billy. Y'avait aussi Winchester, Smith et Wesson qui nous avaient filé des armes, et ça faisait de nous une troupe de sept mercenaires bien équipés et prêts à en découdre.

     On s'était installé au milieu de la grand rue pour pouvoir observer quand le boss des hors la loi arriverait, et on était assis autour d'une table à déguster notre bourbon bien rustique quand on l'a vu arrivé au loin. Il était aux commandes d'une araignée géante mécanique, et je dois reconnaître qu'elle était bien classe. Elle était par contre plutôt lente, et on a préféré aller directement à sa rencontre.

     Après avoir escaladé les pattes on a commencé à dézinguer tout ce qui bougeait, et c'est là qu'est apparu dans le ciel un vaisseau spatial. C'était trop cool, il ne manquait plus que des ninjas et des vikings pour que ça devienne la meilleur des Dimensions.
     Mon grand-père m'avait parlé d'une fois où il avait dû s'échapper d'une soucoupe volante antique avant qu'elle ne décolle, et j'avais depuis était fasciné par les aliens.
     On a alors laissé nos camarades sur l'araignée et on est parti à l'abordage du vaisseau alien qu'on a fait s'écraser.

     Après avoir fêté le fait d'avoir doublement gagné, Édouard Michael a construit un engin steampunk alimenté par de l'énergie alien : une machine à explorer les Dimensions.
     Ça fait longtemps que je l'avais pas dit, mais Édouard Michael il est vraiment trop balèze.

     J'étais un peu triste de partir, comme à chaque fois qu'on quittait un Monde aussi cool, mais après on est arrivé dans une Dimension entièrement constituée de gaufres, alors j'étais de nouveau plutôt content.
     Il y a toujours un risque quand on quitte quelque chose, on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on va gagner. Pour Édouard Michael je pense que quoi que l'avenir ait à lui offrir, il préfère prendre le risque d'aller voir. Ça lui permet d'aller toujours de l'avant, et d'assouvir son insatiable envie d'Aventures, mais parfois ça nous emmène dans des lieux qu'on aurait peut-être préféré éviter.

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(1) C'est le cas à toutes les époques d'ailleurs

VI

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