top of page
Titre N2(N6).png
N6 Fond.jpg
N6 Fond.jpg
N6 Fond.jpg

     (♫ ♪ “You're the best (around)” de Joe Esposito ♪ ♫)

 

     “Extrêmement balèze”. C'est ainsi qu'avait été décrit le Fan lors des phases de présélection des Jeux Olympiques du Cosmos. Et laissez moi vous dire que les JOC ne sont pas de la rigolade.

 

     Il y avait battu quelques records précédemment obtenus par un chauve au coup de poing ravageur. Grâce à ça, S.G. First, son ancien boss devenu manager, l'avait inscrit a différentes épreuves qu'il avait découvertes au moment de s'y entraîner, quelques jours avant les Jeux.

     Ceux-ci se déroulaient autour de la planète Abydos, où le Pharaon dirigeant s'était fait allumer sa grande pyramide par la Femme Olympique.

 

     Le Fan participa aux épreuves classiques, comme le lancer de comètes(1) et le 100 mètres creusés(2),...
     Il a également participé aux combats de sabres lasers, en affrontant les élèves les plus doués de l'Académie Jedi.
     Il a fait des courses de Space Parkour en effectuant des "dive", "salto" et autres "vault" entre différents astéroïdes, ainsi que des courses de planches à voiles solaires où il a gagné face au célèbre chanteur David Hawkins.

     Les sports de raquettes n'étaient pas non plus en reste, même si je les trouve vraiment très violents. Le Fan avait participé au match en mêlé, où tous les participants doivent, d'après le règlement, “se foutre sur la tronche dans le but de se piquer leur goûter”. Un bon exemple pour la jeunesse...

 

     Mais ce que tous les spectateurs de la Galaxie attendaient était le championnat Olympique de “GravitoBall”. Ça c'est un sport où il en faut vraiment(3) pour entrer sur le terrain.

     Ce sport d'équipe se joue sur un terrain octogonal au sol, entouré d'un dôme sous forme de coupole octogonale allongée.
     L'intérieur est sous vide, ce qui permet aux différents éléments du jeu de se déplacer sans résistance à l'air.
     Les joueurs, appelés “Gravitos”, sont en combinaisons intégrales et montent des “GravitoBike”, qui leur permettent de se déplacer dans tout l'espace du dôme en défiant la gravité.
     Il existe deux types de Gravitos :
- 5 “GraviDisqueurs”, dont le but est de se passer le “GraviDisque”(4) pour franchir la ligne adverse avec et marquer des points, en empêchant les adversaires de faire de même.
     Les GraviDisqueurs, ou GD, se répartissent en “Attaquants GD” et “Défenseurs GD” dont le nombre varie suivant la formation.

- 2 “GraviPunchers”, qui ne peuvent pas toucher le GraviDisque, mais s'occupent des deux “GraviPunch”(5) en les attrapant et les lançant grâce à leur gants électromagnétiques. Ils permettent de mettre la pagaille dans la partie en les lançant sur les Gravitos adverses, mais doivent également défendre leurs coéquipiers.

 

     Le but du jeu est donc de mettre le plus de points possible jusqu’à ce que, aléatoirement, la fameuse “GravitoBall”(6) apparaisse par le trou au centre du terrain et ne se mette à se balader partout.
     À ce moment une nouvelle règle se met en route : l'équipe de GD qui l'attrape en premier gagne un certain nombre de points bonus et met fin au match (le nombre de points dépendant du type de match et de compétition).
     C'est donc un moment qui relance la tension du jeu, car le reste du match continue également alors que la fin est devenue tangible.

     Les nombreux points forts de ce sport inclus la liberté de mouvement, la vitesse de jeu, le fait de pouvoir rebondir sur les différentes parois, le côté stratégique indéniable lié à l'adresse et le contrôle des Gravitos,...
     Enfin bref, cela en fait un sport spectaculaire et très intéressant à regarder. Donc si vous avez l'occasion, n'hésitez pas à aller voir un match.

 

     Le Fan avait été placé dans l'équipe officielle du SFC, et il jouait en tant que, je vous le donne à deviner mais vous n'avez qu'une chance sur mille de trouver la réponse : GraviPuncher.

     Il était très bon, attrapait toutes les GraviPunch et les renvoyait direct dans la tronche des adversaires malgré leur vitesse. Il arrivait même à dévier le GraviDisque en tirant dessus, ce qui n'était jamais arrivé avant et laissait perplexe les arbitres sur la nature légale de ces actions.
     Ce fut l'un des meilleurs match de GravitoBall, et j'aurais donné chère pour y être vraiment. Le voir sur holo-télé ne retransmet malheureusement pas encore les mêmes émotions que d'y être vraiment.

​

     Le plus dommage dans ce match est qu'il a été le premier et le dernier du Fan. Celui-ci a été arrêté juste après parce que son manager avait apparemment soudoyé les organisateurs, facilement corruptibles, pour le laisser entrer dans la compétition sans qu'il n'ait eu à participer à d'autres tournois avant.

 

     La vie l'emmenait encore dans une nouvelle direction, qui allait le faire voyager près de cent cycles vénériens à bord d'une galère spatiale.

​

​

1) qui consiste à lancer un gros bloc de roche à travers un cercle

2) qui consiste à traverser une montagne horizontalement, sur 100 mètres, en la creusant à la main

3) des “balls”

4) une sorte de frisbee anti-gravitationnel

5) des petites balles anti-gravitationnelles de la taille d'un pamplemousse

6) une petite balle anti-gravitationnelle autonome de la taille d'une balle de golf

II

Page Suivante N2(N6).png
Page Précédente N2(N6).png
Marque chapitre N2(N6).png
VIII.png
  • Wix Facebook page
  • YouTube Classic
bottom of page